Nom : Du Lysae , même si son nom de naissance est Siah
Prénom : Camille
Age : 17 ans
Sexe : Masculin – Si Si-
Sexualité : Bisexuel, tendances homosexuelles n___n [Et puis il n’a jamais connu de femme >__>]
Race : Vampire de classe E >__>
Poste : Elève
Physique :
Bien avant d’être vampire, Camille possédait déjà ce caractère qui leur est propre, une peau si pale que l’on pourrait le croire mort alors qu’il n’est qu’assoupi. Celle-ci contraste vivement avec ses longs cheveux de jais, souvent coiffés en bataille, quelques mèches courtes lui retombant sur le devant du visage, tandis que les plus longues frôlent le bas de ses reins. Au soleil, ses cheveux se parent de reflets bleus, et font d’autant plus ressortir cette différence nette de couleur entre sa peau, ses cheveux et ses yeux [Oui, en fait, un vampire c’est pas souvent au soleil >o<]. Ceux-ci, en forme de grandes amandes, sont d’un bleu très clair, presque transparent. La plupart du temps, son regard est plutôt gentil et assez expressif, sauf lorsqu’il se retrouve avec quelqu’un qui lui déplait. Dans ces cas, la personne pourra plutôt faire l’expérience d’un regard effrayant et pesant, a vous faire froid entre les omoplates [Oui, la et pas ailleurs è__é]. Concernant sa taille, Camille n’est pas vraiment un géant, mais pas un nain non plus [Dites moi que ca vous aide >o<], nous diront qu’il est dans la moyenne, toisant les 1m73. Quand a sa corpulence, la première chose que l’on pourra dire est que notre Camille n’est pas le nouvel Hercule [Oui, c’est peut être pas la première chose que l’on dira]. Il n’est pas très musclé, plutôt gringalet, assez maigre. Au niveau vestimentaire, Camille porte principalement de grands tissus, généralement blancs, qu’il enroule autour de ses épaules en guise de hauts, et des pantalons plutôt simples, jeans ou autres. Lorsqu’il se retrouve privé de tissus, le jeune vampire affectionne les chemises aux manches larges, blanches ou noires.
Caractère :
Camille est un gentil garcon [Quoi, ca ne suffit pas? T___T ] Bon... Le vrai caractère de Camille n’apparaît souvent pas à la première rencontre. En effet, au début, ce dernier apparaît souvent froid, distant, et pourtant assez franc. Sans raison particulière, le jeune vampire se méfie des gens, particulièrement des autres vampires. Il n’ose souvent pas vraiment les approcher, sans se montrer timide pour autant. Camille a souvent tendance à se montrer presque méchant, lorsqu’il ne connaît pas la personne. Pour lui, ca n’est pourtant pas considéré comme de la méchanceté, seulement une manière de tester l’autre, et de le connaître. Son air distant peut aussi mettre mal à l’aise les personnes qu’il rencontre. Cette personnalité n’est pourtant qu’une couverture, une protection de première approche, qui s’en va, plus ou moins rapidement selon le caractère de l’autre individu, pour laisser place à quelque chose de plus sympathique. Une fois mis en confiance, Camille devient plus joyeux, et l’on peut espérer voir un sourire apparaître sur son visage pale. Camille ne déteste pas la compagnie, bien au contraire, il lui faut seulement du temps pour s’adapter à une nouvelle personne, n’ayant que très peu eu l’occasion de rencontrer des gens avant son arrivée à la Cross Academy. Lorsqu’il est en présence de personne qu’il apprécie, Camille oublie sa coquille de personne distante, et préfère à cela se montrer chaleureux et aimable avec les autres personnes. Pour autant, il n’oublie jamais son amie l’ironie, qu’il manie assez souvent, que cela plaise a l’autre, ou non. Enfin, il a du mal à se reconnaître en tant que vampire, et ne connaît encore rien au « métier », venant de changer de nature.
Histoire :
« Camille…! »
Dans un long soupir plaintif, le vampire caressa le front déjà presque froid de celui dont le corps gisait contre ses jambes, les mains encore accrochées à ses hanches, ses longs cheveux noirs étalés sur le sol. Combien de fois son père lui avait dit de ne pas s’y attacher, à ces humains ? Ils n’apportaient que du mal, et leur vie ne tenait qu’a un fil. Aucune force, aucun pouvoir, aucun charme, rien que de la faiblesse ne s’émanait de cette espèce. Les yeux embrouillés par les larmes, Myriam fixait de son grand regard de cristal le maigre corps, si pale, ce beau visage, entouré de fils d’ébène, cet adolescent qui perdait doucement sa chaleur humaine, celui a qui il venait d’ôter la vie.
Cette petite histoire commence un doux matin de mars, au Sud de l’Angleterre. Nous pourrions la commencer bien avant, lors de la conception de notre futur vampailleur, ou encore lors de sa naissance, mais ces deux moments ont bien peu d’intérêt, si ca n’est que le petit garçon est né dans une famille pauvre, dans laquelle il fut conçue 9 mois plus tôt, lors d’une soirée plutôt arrosée. Sa mère morte en couche, le garçon grandit aux cotés de son père dans leur modeste demeure de la banlieue Londonienne. Mais revenons-en à notre petit matin de mars, l’année des neuf ans de notre cher vampailleur. Ce matin, un homme de grande taille, aux longs cheveux noirs, se présentait à la porte du grand manoir des Du Lysae, portant dans ses bras un petit garçon aux cheveux tout aussi sombres, et aux grands yeux clairs. L’homme, Leonard Siah, venait de décocher un emploi, bien mieux rémunéré que les précédents, en tant que domestique des Du Lysae, famille réputée dans les environs pour leur grande discrétion, et les nombreuses légendes entourant le père de cette famille, Lena du Lysae. D’après certains habitants, c’était un vampire, un monstre assoiffé de sang, qui tuait, nuit après nuit, tous les habitants des villages environs. D’après d’autres, c’était un sorcier, laissant mijoter dans une grande marmite les restes de ses derniers domestiques, avant d’aller faire le tour du village sur son cher et fidèle balai magique. Enfin, les derniers disaient de lui qu’il n’était qu’un misanthrope, animé d’une si grande haine envers le genre humain qu’il ôtait la vie a quiconque osait croiser son chemin. Mais si grandes et si effrayantes étaient les rumeurs, Leonard n’en avait pas moins besoin d’argent pour subvenir a ses besoins et a ceux de son unique fils Camille. Quand a ce dernier, pour lui, les vampires relevaient de ses livres de jeunesse, au même titre que les sorcières, trolls, elfes et autres personnages. Et l’idée de se retrouver au milieu de ces soit disant créatures féeriques l’amusait plus qu’autre chose.
Et contre toute attente, Lena ne vint pas leur mettre une corde au cou, leur planter de longues canines aiguisées dans leur chair tendre, ou encore les menotter avant de les inviter a prendre place au chaud, dans la marmite d’eau bouillante. Non, l’homme vint simplement, habillé d’une longue cape noire sous laquelle on pouvait deviner un chemisier blanc à dentelle, a leur rencontre, avant de les prier d’entrer dans la grande demeure. Lena était un homme de longue taille, aux cheveux aussi blancs que l’était sa peau de vampire, retombant le long de sa cape, jusqu’au milieu de son dos. Ses yeux étaient d’un bleu très pale, très profond. Un seul regard droit dans ces deux petites billes de cristal vous portait dans un autre monde, duquel il n’était pas aisé de se détacher.
L’homme finit par leur présenter leurs chambres, avant de fournir a Leonard des habits de fonction. Quand a Camille, Lena expliqua à Leonard qu’il avait un fils du même âge, Myriam, et que Camille pourrait loger dans la même chambre que ce dernier, et bénéficier de son éducation. La seule condition posée par le vampire était que Leonard ne revoie plus son fils, et le laisse entièrement à la charge de Lena. Le père de Camille hésita un instant, incapable de se séparer de son fils, de ne plus jamais le revoir. Mais si c’était le prix à payer pour que ce dernier vive comme un riche, et non comme un esclave, Leonard devait bien se résoudre à l’accepter. Et c’est donc a contre cœur que l’homme se plia aux exigences de son nouveau maitre.
Camille vit pour la dernière fois son père ce matin la, avant d’être amené dans la chambre de Myriam de Lysae. Lena, quand a lui, prit son fils a part, pour lui exposer la situation. Il avait maintenant dix ans, et il était temps qu’il commence à se nourrir par lui-même, non plus uniquement en buvant les bouteilles de sang que son père lui procurait. C’était donc dans cette optique que ce dernier avait amené Camille dans sa chambre, pour l’offrir a son fils [Sympa, comme cadeau, la chair a pâtée >__>]. Ecoutant attentivement son père, Myriam hocha de la tête, en signe d’accord, avant de retourner dans sa chambre, et de s’y enfermer avec le fils du nouveau domestique, qui, apparemment, n’allait pas faire long feu non plus.
Lentement, Myriam passa sa langue sur ses petites canines, encore vierges de tout crime, avant de poser ses yeux clairs sur la petite créature qui le regardait en souriant, assis au bord du lit. Le jeune vampire s’approcha doucement de sa proie, songeant à tout ce que son père avait pu lui dire sur les humains. C’était le premier qu’il voyait réellement, les anciens domestiques étant eux aussi vampires. Pourtant, celui-ci n’avait pas l’air bien méchant ni si faible et dénué d’intérêt. Il ne semblait pas si différent de lui, et sa tête n’était pas vraiment celle d’une proie, plutôt celle d’un camarade de jeu. Myriam s’arrêta finalement a mi-chemin entre Camille et la porte, fixant le nouvel arrivant droit dans ces petits yeux bleus, qui lui lançaient un regard étonné, et interrogateur. Les deux enfants restèrent ainsi un bon moment, avant que Camille ne se décide finalement a se lever, songeant que c’était ce que l’autre attendait, pour lui faire la révérence et le saluer.
Etonné, Myriam le salua également, avant de poursuivre la conversation. C’était à ses yeux beaucoup plus amusant de trouver un ami, que de s’abreuver de son sang. Si Lena ne fut pas de son avis, il se plia tout de même au souhait de son fils de garder Camille en vie, songeant que bien vite, Myriam se lasserait de cet humain. Dans cette maison, l’argent ne manquait pas pour une bouche à nourrir, et plus que tout, aussi sévère soit-t-il, le père désirait le bien être et le bonheur de son fils.
C’est ainsi que notre cher futur vampire passa du statut de repas instantané a ami de Myriam et nouvel habitant de la résidence des Du Lysae, dont il adopta également le nom. Lena, quand a lui, voyant que son fils s’attachait peu a peu a ce petit pensionnaire, mit plusieurs fois Myriam en garde, lui expliquant, sans relâche, qu’il ne fallait pas se prendre d’affection pour un mortel, et qu’il ferait mieux de s’attacher a un autre vampire. Mais allez dire a un enfant que son ami n’est pas bien et qu’il vaut mieux en choisir un autre... Et petit à petit une nouvelle amitié naquit entre le jeune buveur de sang, et sa supposée proie.
Et comme nous sommes dans la biographie d’un personnage homosexuel et qu’il faut bien un peu d’amour dans ce monde de brutes >_> –Si si - -‘ – eh bien, on s’en douterait, l’amitié, doucement, se transforma en un sentiment plus fort, ressenti vers l’âge de seize ans pour le vampire, et légèrement plus tôt pour notre petit humain. Bien entendu, Lena n’en su rien, si ca n’est que ses prédictions avaient été fausses, et que sept ans après, l’humain n’avait toujours pas servi de plateau repas, Myriam préférant le sang en bouteilles U_U. Quand a Camille, jamais il ne se douta un seul instant de la nature de Myriam, que celui-ci préféra lui cacher, pour ne pas l’effrayer. Evidemment, leurs repas n’étaient pas pris en même temps, mais pour le jeune fils de domestique, cette différence n’était due qu’au rang social.
Ce fut finalement un petit soir d’été, alors que la nuit venait de tomber, les premières étoiles apparaissant sur la voute céleste éclairée par la lune [C’est romantique hein - -‘] que Camille décida de se jeter a l’eau, la tête la première, et d’avouer son amour a Myriam. Contre toute attente, ce dernier ne parut pas choqué par l’annonce, simplement heureux. Le jeune vampire le regarda avec un petit sourire, les yeux brillants, avant de le serrer fort contre lui, sentant le petit cœur de Camille battre encore plus vite que le sien. Camille prit finalement Myriam par les épaules, avant de doucement déposer ses lèvres contre les siennes, tout en lui caressant les cheveux. Myriam quand a lui, serrant toujours son amant contre lui, commença à lui lécher les lèvres, avant de les lui mordiller. Ce fut sans plus réfléchir, emporté par la passion, que le vampire planta plus profondément ses canines dans les lèvres de Camille, tout en continuant à l’embrasser, pour ne faire plus qu’un avec lui. Pris d’un élan de lucidité, il éloigna finalement sa bouche de celle de l’humain, mais il lui avait déjà pris tout son liquide vital. A présent, l’adolescent regardait le vampire de ses grands yeux clairs, comme pour tenter de comprendre ce qu’il venait de se passer, alors que ses dernières forces le quittaient.
Doucement, le vampire s’allongea contre le corps encore tiède de son amant, caressant du revers de sa main le front de ce dernier. Pourquoi avait-il fallu que cela finisse ainsi ? Lena avait bien raison, les humains étaient faibles, et sans défense. Mais pas Camille, pas lui, pas SON Camille. Alors que ses quelques larmes venaient faire briller la peau blanche de Camille, une autre idée germa dans son esprit. Camille ne pouvait pas partir, pas si tot, pas ainsi, alors qu’il s’était promis de ne jamais lui faire de mal.
Il ne l’avait jamais fait, seulement lu dans les livres. Mais après tout, que perdait-t-il a essayer de sauver Camille, sinon peut être du temps, et de l’espoir ? Sans plus réfléchir, priant pour qu’il ne soit pas trop tard, Myriam planta ses deux canines dans la paume de sa propre main, avant de déposer cette dernière sur les lèvres humides de Camille, laissant son sang se faufiler dans la fine ouverture de la bouche de ce dernier. Le cœur battant a tout rompre, Myriam pria pour que ce ne fut pas qu’un conte de fées, ou plutôt de vampires, et qu’il puisse réellement transformer le jeune humain en nouvel être immortel. Quelques secondes passèrent, semblant être une éternité, Durant lesquelles le corps de Camille resta immobile, ses yeux vides de toute expression fixés sur le visage inquiet de Myriam. Puis, doucement, le jeune vampire sentit son sang aspiré, les deux lèvres resserrer leur étreinte sur sa plaie pour s’abreuver du liquide carmin. Les yeux ternes de Camille reprirent de la vitalité, pour fixer intensément la lune cachée par quelques rideaux de nuages, avant de s’attarder sur le visage de son assassin, tandis qu’il continuait à s’abreuver du sang de Myriam. Ce dernier caressa le visage de son protégé, avant de finalement retirer sa main, se sentant faiblir. Camille tenta un instant de s’accrocher a cette main, avant de se redresser brusquement, tout en lâchant un long cri de douleur, sa bouche grande ouverte vers le ciel laissant voir a Myriam les deux petites canines qui venaient de pousser dans la bouche du nouveau vampire.
Lorsque Lena apprit que son fils lui avait désobéi, et avait fait de son ami un vampire, ce dernier décida d’envoyer Camille dans une école, afin de l’éloigner de son fils, de punir Myriam, mais aussi pour que le jeune fils de domestique apprenne à mener sa nouvelle vie de vampire.
Sujet: Camille Du Lysae 
Ven 5 Jan - 0:04
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