Nom: Von Neuschwanstein
Prénom: Schiller
Age: 18
Sexe: ♂
Sexualité: Inconnue
Note du joueur: il est tard, j'ai fait court sur les descriptions et sur le background. Veuillez m'en excuser. P.S: non, je ne suis absolument pas comme mon personnage, rassurez-vous.
Description physique: Je suis celui qui ne cesse de hanter vos rêves, un fantôme, aux longs cheveux aussi blancs que la neige, au teint pâle et aux yeux clairs. Je suis grand, jeune, et beau. Je suis Schiller von Neuschwanstein, à l'allure aussi noble que mon nom. Un allemand bien bâti, une silhouette plus svelte que musclée sans toutefois tomber dans la maigreur, un regard habitué à prendre de haut les êtres inférieurs qui cohabitent avec moi dans ce monde.
Caractère: Vous l'aurez remarqué, le plus grand défaut de Schiller est sans doute l'orgueuil. Ce mot résume bien son caractère, toutefois il ne suffit pas. Il faudrait ajouter à cela « lunatique » et « aime jouer avec le feu ». Il aime plaire, séduire, qu'on lui fasse la cour. La chanson « je suis le plus beau du quartier » illustrerait bien son tempérament. Mais c'est seulement en apprenant à le connaître qu'on peut vraiment établir son état d'esprit. Si je vous disais tout ici et maintenant, il n'y aurait plus de surprise...ce ne serait pas drôle n'est-ce pas?
Histoire: La nuit, le vent, la neige, les montagnes. Les loups qui hurlent dans la Schwartzwald, leurs hurlements venant se confondre à ceux des prisonniers du sinistre château des Dunkelnacht, l'odeur des corps pourrissant dans les caves de celui-ci, les yeux crevés par les rats, Mesdames, messieurs, bonsoir.
Tout cela s'est déroulé il y a bien longtemps maintenant, une sombre tragédie destinée à finir dans le sang.
A vrai dire, je n'avais que trois mois, et je ne l'ai pas vécue. Je me souviens simplement de la voix de ma mère me la racontant, édulcorant certains passages pour ne pas heurter ma sensibilité. Elle était loin de se douter que mon grand-père me racontait la même, dans une version bien plus crue. Mais et alors? Ce n'est pas mon problème. Mon père s'est fait abattre par les Dunkelnacht parce qu'il n'était pas assez fort. Il pensait que parce qu'il était un pur sang il était à l'abri. C'était sans compter ces chasseurs qui bafouaient les règles.
Je ne suis pas n'importe qui, voyez vous. Je suis un vampire. Pas l'une de ces sous-merdes qui errent dans les rues, ou qui jouent les malins devant les humains, non. Un pur sang. Je vous vois, vous languissant de moi, mais n'ayez crainte, je suis parmi vous à présent, et vous allez devoir me supporter. Vous voulez connaître mon nom? Celui-là non plus n'est pas n'importe quel nom. Mon prénom me vient d'un grand compositeur allemand, qui paraît-il n'a pas vécu il y a si longtemps que cela. Sans doute car dès ma naissance, mes parents comprirent que j'aurais un don pour le piano. Voyez-vous, la musique est l'une de mes passions. Pas n'importe laquelle, bien sûr. LA musique, la seule, la vraie, la meilleure. Chopin, Bach, Beethoven. Le révolutionnaire, la toccata, la sonate au clair de lune. Le must du must. Je m'appelle Schiller.
Mon nom de famille quant à lui me vient de l'une des plus grandes familles de vampire d'Allemagne, Von Neuschwanstein, dont malgré un nom récent d'à peine quelques siècles possède un sang beaucoup plus ancien. Je suis fier d'en faire partie, qui ne le serait pas? Nos seuls ennemis sont les Dunkelnacht, de misérables humains qui tuent les vampires qu'ils soient de sang pur ou non, d'une lignée aussi ancienne que la nôtre. Un peu comme ces parasites de Belmont, si vous avez déjà une fois joué à Castlevania.
Depuis que j'ai découvert les jeux vidéos, ce dernier me fait bien rire. Ho bien sûr ce n'est pas le seul. C'est distrayant, vraiment. Pour une fois, ces humains ont su inventer quelque chose d'amusant. Du moins, cela dépend des jeux. Non, je ne suis pas ce genre de personne qui y passe ses journées entières. Pour commencer, le jour, je dors, car cela m'affaiblit bien que mon sang me permette de supporter les rayons du soleil, et, la nuit, j'ai autre chose à faire. Ensuite, je n'ai pas du tout le profil pour cela: je suis plutôt grand, svelte, j'ai la peau finement grainée, la cambrure d'une grâce anglosaxone, de longs cheveux blancs accordés à mon teint pâle, et mes yeux clairs qui me font passer auprès des humains pour le plus beau des albinos.
Ils sont loin de se douter de la réalité, et les rares qui ont par erreur aperçu mes canines acérées ne sont plus là pour s'en souvenir aujourd'hui.
Et maintenant je suis là, debout, à l'autre bout du monde, dans un coin perdu du japon, devant l'entrée de cette école. Est-ce vraiment là? Evidemment. Ce bâtiment me semble bien minable à côté du château du Neuschwanstein, dans lequel ma famille loge, à l'insu de tous...
Comment suis-je arrivé là me demandez-vous? Je n'ai pas demandé à être ici. C'est juste que la menace des Dunkelnacht dans mon pays s'est faite plus grande, et que je suis le seul von Neuschwanstein encore capable de se reproduire et de perpétrer notre lignée au sang si pur. Jeunes filles, ne rêvez pas trop vite. Je ne suis pas ici pour les amours, et je n'ai encore jamais réussi à trouver quelqu'un qui me convienne, sur tous ceux que j'ai essayé. L'ironie du sort veut que je sois également le plus jeune de ma famille, soit une cible facile pour nos détracteurs.
Je ne connais pas ces gens. Mais je les hais. Pas parce qu'ils ont tué mon père, ce serait trop facile, d'ailleurs, pourquoi qualifierais-je de père un homme que je ne connais même pas? Ils ont tué un inconnu. Et alors? Ca m'est déjà arrivé également, par erreur, manque d'expérience, dans un temps révolu aujourd'hui. Non. Si je les hais, c'est parce que de leur faute, j'en suis réduit à devoir m'installer ici. Loin de mon si merveilleux château, et de toute ma fortune. De cette famille si noble et merveilleuse qui a voulu me protéger.
Vraiment, je me demande ce que ça va donner...